Un col de l'Izoard pour célébrer Emilien Jacquelin ! France > Briançonnais
Se garer au Laus, hameau de la commune de Cervières à quelques kilomètres de Briançon
Durée : Demi-journée
Distance : 17,3 km
Difficulté : Moyenne
Altitude de départ : 1744m
Altitude d'arrivée : 1744m
Dénivelée : +673m -673m
Altitude de chaussage: 1744m
Point le plus haut : 2393m
Pulka : non accessible
Afin de célébrer à ma manière la première victoireen coupe du monde de notre champion tricolore Emilien Jacquelin la veille lors de la coupe du monde de biathlon du Grand Bornand, je décide de réaliser l’ascension du col de l’Izoard. En grand fan de vélo, il apprécierait l'effort ! Il aurait cependant certainement mis moins de temps que moi !
Grand fan de sports nordiques et tout particulièrement de biathlon, je me suis enflammé la veille pour la première victoire en coupe du monde du villardien Emilien Jacquelin. J'ai donc cherché un moyen original de commémorer cette belle fête qui a durée tout le WE lors de la fabuleuse étape du Grand Bornand.
De passage à Briançon, j'opte pour l'ascension du col de l'Izoard, haut lieu du cyclisme, dont les pentes sont régulièrement parcourus par les athlètes du Tour de France. Quel rapport me direz-vous ? Emilien Jacquelin est en effet un fana de vélo. Voilà donc un moyen original de commémorer cette belle première.
Direction Le Laus, terminus hivernal de l'accès à l'Izoard côté briançonnais. Mon départ est tardif, puisqu'il est presque midi, mais je profite ainsi d'un bel ensoleillement.
Je remonte donc tranquillement la route totalement enneigée et damée. Les kilomètres défilent et je prends de l'altitude. Je surplombe le hameau du Laus et la belle forêt de peins cembro.
La vallée de Cervières et le hameau du Laus
Après une heure et demie, le célèbre refuge Napoléon est en vue. Il ne me reste plus beaucoup de chemin. Je croise des fondeurs, mais également des personnes qui descendent en luge ! 9 kilomètres cela vaut effectivement le coup.
Un cadre idyllique.
Le refuge Napoléon
Puis, au bout de la route, l'obélisque sommital se dresse fièrement dans un ciel d'azur. L'horizon s'ouvre alors vers le Queyras. Trait d'union avec mon projet, un kiosque, fermé pour l'hiver, rappelle les grandes heures du cyclisme.
L'obélisque du col de l'Izoard
C'est aussi l'occasion de se trouver dans un haut lieu de la Haute Route des Escartons. Les spatules frétillent ! Cela sera pour une autre fois.
Je reste environ une demi-heure au sommet, grimpant jusqu'à la table d'orientation afin de réaliser un tour d'horizon des sommets du secteurs, puis je me plonge à bride abattue vers mon point de départ, heureux de cette belle découverte en SRN et fier de mon projet commémoratif.
Panorama sur le Briançonnais, au loin le Mont Thabor
Vue sur le Queyras et le massif du Chambeyron
Descente en vue !
Météo
Grand ciel bleu. -2°C au départ et à l'arrivée une fois que le hameau est dans l'ombre.
Condition de neige
Neige relativement dure notamment à la descente, le soleil étant caché par les sommets.
La crête du col était en grande partie dégarnie par le vent. Globalement l'enneigement est juste correct pour la saison.
Activité avalancheuse observée
2/5 au BRA. Pas d'activité visible.