Petit tour du Guéry France > Monts Dore

Beau temps un peu inattendu ce lundi, je pars à midi pour le Guéry sans objectif particulier. On verra sur place. Du côté de l’Aiguiller, cela me semble bien fondu. Je me dirige donc vers le départ des pistes pour monter au Puy Loup.

Je suis la piste des corniches qui traverse un beau bois de sapin (ou d’épicéa,  je ne suis pas un spécialiste). Les arbres sont chargés de neige qui tombe en gros paquet avec de gros plouf. Fait pas bon être dessous.

Peaux ou écailles, il faut choisir !

Arrivé au pied du Loup, je me pose la question : Vais-je mettre les peaux pour monter façon bourrin (euh, non, alpin) dré dans l’pentu ?

Ou bien le faire façon SRN, en cherchant la meilleure pente pour une accroche optimum des écailles ?

Les jolies pentes pas trop raides des petites épaules à droite du Puy me soufflent la réponse et m’indiquent le chemin. La neige de printemps qui commence à bien s’humidifier me dit que j’ai fait le bon choix : les peaux auraient été complètement détrempées.

Accueilli  au sommet par un vent d’est bien présent, j’hésite sur la suite. Et si je faisais le tour du plateau ? J’en ai toujours eu envie, mais il y avait toujours une bonne raison pour renoncer : trop de vent, mauvaise visibilité, pas assez de neige. Aujourd’hui, il fait beau, il y a de la neige et j’ai du temps.

Je me dirige vers la Borne des 4 Seigneurs puis vers le point 1480. La vue est superbe avec la Banne d’Ordanche qui se découvre progressivement.

Descente facile vers le pied du Puy Gros, dans une neige de printemps plutôt lourde.

La montée au Puy Gros est assez raide, mais les écailles accrochent  bien. Le sommet est un vaste plateau qui domine la vallée de la Dordogne, avec une belle vue sur le Sancy, un peu dans la brume.

La descente est bien pentue, mais la neige froide et tassée sans être dure permet de faire de beaux virages.

Saute ruisseaux et longe clôtures

Je me dirige ensuite vers le Puy May en cherchant un passage pour franchir le ruisseau des Mortes.

Les ponts de neige sont rares et bien fragiles. Au sommet du Puy May, je me heurte à une solide clôture à trois rangs de barbelé, que je longe pour trouver un passage. Elle tourne à angle droit et laisse la place à une belle descente.  Encore un petit ruisseau et me voilà sur la piste qui redescend  vers Cap Guéry.