Norvège : raid dans le Rana et Nord-Helgeland Norvège > Norvège du Nord > Helgeland

Régis Cahn

Régis Cahn

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Durée : 2 à 4 jours

Difficulté : Moyenne

Pulka : non accessible

Du 17 au 31 mars 2012, 7 cafistes de Grenoble sont partis en raid nordique dans le nord-ouest de la Norvège, dans la région de Rana et du Nord-Helgeland, située géographiquement entre Mo i Rana au Sud et Bodø au Nord. Voici le récit complet de Chantal qui nous raconte dans les moindres détails son 8ème raid en pays scandinave…

Raid Norvège Mars 2012

Cette année, nous avons choisi une région norvégienne nous réservant encore plus de surprises que les fois précédentes. Comme toujours à cette époque et peut-être encore plus dans ce coin, nous n’avons rencontré personne, à part 2 jeunes pêcheurs de la région avec pulka et chiens, puis 2 randonneurs venant d’Oslo et finissant leur raid de 5 jours à Bolna, un hameau de quelques maisons le long de la E6, que nous avons traversé ; il y a une gare mais le train ne s’y arrête plus depuis 20 ans !

Raid en norvège

Comme l’an passé, nous sommes partis de Lonsdal (à 130 kms au sud de Bodo, altitude 512m), mais pas pour faire le même itinéraire. Le train de nuit s’y arrête à 7h30 le matin. Et comme l’an passé, nous étions les seuls (7 cafistes de Grenoble) à descendre du train en ce lundi 19 mars pour 12 jours de raid, en refuges non gardés, donc en autonomie. Partis vers l’Ouest puis vers le Sud, nous sommes arrivés à Umbukta et de là nous avons commandé un taxi pour Mo I Rana où nous reprenions le train de nuit pour Trondheim, puis Oslo.

Le temps fut instable comme c’est le cas souvent pas loin de la mer : brouillard, pluie ( !), vent fort, mais il y eut aussi de belles éclaircies ensoleillées. Les derniers jours furent meilleurs, la température s’étant abaissée. Que de beaux et bons souvenirs nous gardons dans nos têtes ! Si vous voulez en savoir plus, voici le récit complet du raid.

refuge de Lonsstua

Lundi 19 mars 2012
Le refuge « Lonsstua » se trouve à 500m de la gare ; nous nous équipons pour le rejoindre à ski et pulka et partons ensuite pour une petite ballade très prometteuse : beau temps, poudreuse de rêve dans la forêt de bouleaux.

Skieur de télémark

Mardi 20 mars 2012
Ce matin, le thermomètre indique –6°C. Nous partons plein ouest pour une traversée de 21 kms; le temps est correct mais se dégrade à l’approche du col. Nous mettons beaucoup de temps ; il faut se réhabituer à tirer la pulka, faire les bons réglages pour les nouveaux, récupérer l’énergie …

Paysage en Norvège

Finalement, nous prenons la solution de facilité, c'est à dire le GPS, pour passer cet immense col de 4 kms de long dans le brouillard. Le refuge Midtistua (710m) est enfin visible de loin malgré le jour blanc, l’approche semble « plate » mais pour l’atteindre, il nous faudra franchir d’interminables montagnes russes à cause de la rivière à traverser et de ses congères à peine visibles ; nous aurons finalement mis 10 heures depuis Lonsdal pour l’atteindre.

Skieurs tractant une pulka

Mercredi 21 mars 2012
Nous faisons un aller-retour de 20 km sans pulka au refuge Bjellavasstua (720m) : c’est encore le jour blanc, Nous avons une impression fantastique sur les 10 km du lac : nous voyons une ligne d’horizon à la fois proche, comme si le lac était bombé et qu’il fallait monter puis descendre, et lointaine car elle est continuellement présente sur les 8 km de traversée. Cette ambiance inspire Christie qui sort son carnet de dessin à la pause de midi au refuge.

Christie dessine

Jeudi 22 mars 2012
La température avoisine les 0°C. Nous faisons les 7 km qui nous séparent du refuge Saltfjellstua (610m), avec toutefois quelques difficultés pour éviter l’eau bien visible de la rivière !

Rivière

L’arrivée au-dessus du refuge est très bucolique, forêt de bouleaux illuminés par le soleil. C’est là que nous rencontrons nos 2 jeunes norvégiens installés dans le refuge mais en partance pour aller pêcher dans les environs ; ils nous laissent leurs 3 chiens sagement attachés.

3 chiens dans la neige

Le lieu nous plaisant, nous décidons d’y passer la nuit ; nous repartons alors nous balader sans pulka vers l’un des sommets « Krukki » qui dominent le refuge ; il fait relativement beau et chaud mais le vent nous saisit à l’approche du sommet que nous avons visé; c’est tellement intenable que nous faisons demi-tour à 100m en dessous. La descente en télémark est par contre super ; Kouid y a pris goût et ne se sent plus dans cette neige idéale pour la technique de la génuflexion !

Skieurs dans le vent

Vendredi 23 mars 2012
Le temps est toujours aussi doux. Le refuge suivant Krukkistua (520 m) n’est qu’à 5 km; nous décidons de nous y arrêter car l’étape suivante fait 26 km.
Le temps est maussade et l’itinéraire n’est pas facile car la rivière par laquelle se fait l’accès au refuge n’est pas complètement recouverte de neige ni de glace.
Le refuge où nous installons ressemble étrangement à celui de Midtisstua ; il y a un 2° refuge tout neuf comme à Midtisstua mais ne contenant que 4 couchettes.
Alain qui s’est reposé la veille a les jambes qui le démangent ; il part explorer les pentes au-dessus du refuge.

Alain

Samedi 24 mars 2012
Lever 5h30, même temps que la veille, c'est à dire jour blanc, mais l’itinéraire n’est pas compliqué car nous pouvons suivre le lit de la rivière avant d’entamer la longue montée du col. Le brouillard s’amplifie dans la montée ; nous faisons étape pour le casse-croûte à l’abri mentionné sur la carte au niveau du cercle polaire. La suite de l’itinéraire se déroule dans le brouillard le plus total ; nous marchons à la boussole pendant 3h.

Pancarte indiquant le cercle polaire arctique

L’arrivée au-dessus de Bolna et de la route (E6) est surprenante, la carte au 1/50 000° ne rendant pas vraiment les détails du relief. Un vent fort nous pousse vers le bas alors qu’il nous faut contourner les pentes raides qui descendent vers la rivière. Le refuge Bolnasstua (540m) qui nous attend ne manque pas d’espace et de confort, on peut le dire bien mérité car nous avons mis 11h pour l’atteindre !

Refuge confortable de Bolnasstua

Dimanche 25 mars 2012
Grasse mat jusqu’à 7h !! le paysage est dégagé ; il y a du soleil. Nous décidons d’aller vers le sommet Nasa (1200m) à la frontière suédoise. Nous faisons provision de belles images dans nos têtes.

Comme toujours, à l’approche du sommet, c’est le brouillard et le vent qui nous font faire demi-tour ; nous redescendons dans nos traces à peine visibles.
Dans la soirée, nous voyons arriver 2 Norvégiens chargés comme d’habitude d’énormes sacs. Ils terminent leur raid et des amis viennent les chercher en voiture demain matin à 7h.

Skieurs de randonnée nordique

Lundi 26 mars 2012
C’est le départ à nouveau pour une longue étape de 26 km. La température est toujours au-dessus de zéro à 6h du matin. Les 2 norvégiens sont déjà prêts à partir ; en fait, grâce à eux, nous réalisons que l’horaire a changé depuis hier ! il est donc 7h du matin et non 6h !
Le temps s’est dégradé ; il pleut !! Résultat : en 3h de temps, nous sommes mouillés de la tête au pieds. Les chaussures en cuir « nouveau modèle » n’ont pas résisté ; les seuls qui n’auront pas les pieds mouillés à la fin de la journée seront ceux qui ont des coques plastiques ou d’anciennes chaussures cuir, ce qui nous fait penser que la qualité de ces dernières s’est bien dégradée !

Au bout des 8 premiers km faits en 4 heures ( !) , nous finissons par trouver la hutte sami bien cachée au milieu des bouleaux ; nous en dégageons l’ouverture, ce qui nous permet d’être à l‘abri du vent d’ouest humide pour casser la croûte rapidement.

Randonneurs dans la hutte Sami

Il nous reste 14 kms à faire. Après une belle montée au-dessus de la rivière dans une petite accalmie, nous retrouvons le vent d’ouest puis le brouillard, avec parfois quelques belles éclaircies ; difficile de s’arrêter pour changer les gants trempés ou boire un coup !

Aux abords du lac, nous avons beaucoup de mal à trouver le refuge malgré le GPS car le terrain est très mouvementé ; nous arrivons à 17h30 (nouvelle heure) ; nous aurons une nouvelle fois passé 10h sur le terrain. Virvasshytta (650m) est un refuge somptueux : grand salon, grande cuisine, plusieurs chambres, dont certaines avec couchettes pour chien ! + un étage avec 5 couchettes et son poêle; les toilettes ont même de l’électricité grâce à une éolienne installée sur le toit; donc pas besoin d’y aller avec la frontale, mais pas question d’y aller en petite tenue car le vent souffle fort !

Toilettes du refuge Virvasshytta

Mardi 27 mars 2012
Le temps est toujours aussi « doux » (+4°) et le vent est toujours le même Repos, séchage , le salon est transformé en séchoir. Personne n’a envie de sortir ne serait-ce que pour entrevoir le lac, sauf Alain en fin de journée car il finit par trouver le temps d’enfermement un peu long. 2 ouvriers viennent nous rendre visite en moto-neige. Ils venaient contrôler les installations du mini-barrage pas loin du refuge et étaient intrigués de voir des skieurs dans ce coin perdu !

Mercredi 28 mars 2012
Oh miracle, la température a baissé de +4 à 0°, il ne pleut plus ! Nous partons sous quelques bourrasques de neige, puis le temps s’améliore jusqu’à midi.

Départs des skieurs de randonnée nordique

Mais dès que nous reprenons un peu d’altitude, la tempête revient avec le brouillard. Il nous est impossible de trouver l’abri indiqué sur la carte malgré l’aide du GPS. Nous en déduisons qu’il n’existe plus ou bien qu’il est enfoui sous la neige. D’après la carte, il y a un abri 3 km plus loin.

Skieur avec pulka

Le brouillard est tellement dense que Sophie, devant à ce moment-là, ne parvient pas à deviner une petite corniche, elle tombe dans le trou avec la pulka bien sûr, les bras se tordent y compris son épaule, mais finalement il y a plus de peur que de mal heureusement. Nous trouvons l’abri ; il est tout neuf ! Il est 14h15 ; nous avons fait 16 km depuis le départ ce matin à 8h15.

Ensuite, c’est une belle « descente » le long des barrières à rennes pour nous retrouver « au bord » d’un grand lac. Puis encore un pont à traverser (pas facile celui-là au niveau de la sortie) et enfin le refuge Kvitsteindalstunet (585 m) (quel nom imprononçable !), 500m plus loin au milieu des bouleaux. Encore une journée bien remplie avec 10 heures sur le terrain ! Mais nous avons vu des rennes !

Une pulka se renverse

Jeudi 29 mars 2012
Le temps s’est un peu refroidi et nous avons une belle visibilité. Nous voyons des rennes, des lagopèdes, un lièvre variable et même un lemming courir sur la neige (le pauvre, il a dû perdre sa galerie). L’étape ne fait que 15 km mais nous avons une pente assez raide à remonter sur 300 m de dénivelé pour atteindre un col à 1100 m. Nous passons sous des pentes très raides dans lesquelles de grosses plaques de neige se sont détachées, le « sous » étant très relatif car plusieurs km nous en séparent tout de même !

Rennes

Ce que nous craignions être une pente raide et de plus gelée se révèle être une pente en bonne neige fraîche et raide sur seulement 100 m de dénivelé, mais il faut quand même tirer les pulkas ! Bien sûr, le brouillard revient dans la montée avec toutefois de beaux éclairages.

Beaux éclairages sur la neige

Les estomacs crient famine ; il est temps de faire une halte casse-croûte, même s’il neige encore un peu !

Pause repas du midi

La descente se fait malheureusement dans le brouillard le plus total ; le GPS devient utile pour gagner du temps et ne pas s’embarquer par erreur dans des pentes délicates. Il est 16h ; l’arrivée au refuge Sauvasshytta (993m, le plus haut de notre périple) est sublime.

L’intérieur est tout aussi coquet, avec même des toilettes à l’intérieur pour l’hiver. Inutile donc d’essayer de dégager la porte des toilettes d’extérieur bloquée par 50cm de glace. Nous faisons un brin de toilette dans l’espace prévu à cet effet. Il nous faut ensuite, comme d’habitude, aller vider notre cuvette d’eau sale à l’endroit prévu, indiqué par un panneau marqué « solvatten », c'est à dire « eau sale ». La cuvette d’Agnès lui échappe et file vers le lac. Le seul moyen pour aller la récupérer est de se ré-équiper et de rechausser les skis !

Refuge de Sauvasshytta

Vendredi 30 mars 2012
C’est le dernier jour ! Il fait –5°C !
Nous ne nous pressons pas pour nous préparer car il ne nous reste que 9 km de « descente ». Le temps s’améliore malgré le vent fort de la soirée et de la nuit.
Dès que nous apercevons la vallée d’Umbukta et que le téléphone passe, nous appelons le maxi-taxi pour fixer un RV avec lui.

Chantal appel un taxi

Après une pause déjeuner, nous arrivons à Umbukta (520 m) à 14h. Le maxi-taxi arrive à l’heure dite, 15h, et nous conduit à Mo I Rana en 45mn. Pendant le trajet, il nous décrit avec fierté « ses » montagnes et en particulier les glaciers de la région. Il nous dépose à la gare et accepte de nous prendre en photo, mais avec les glaciers en fond bien sûr !

L'équipe du Caf devant la gare de Mo i Rana

Nota 1: Dans le texte, certains mots sont entre guillemets, voici quelques explications
- Le mot « descente » :
Ce qui est curieux dans ce pays, c’est que sur la carte, ça descend (oui, bien sûr sur une grande distance !),
mais on ne le sent pratiquement jamais; de plus il y a des petites remontées insoupçonnables et je dirais
même traîtres, surtout quand on tire des pulkas !
Certains se sont demandés si nous avions réellement descendu des pentes pendant ce raid… ..
- Le mot « plat » :
Là où c’est en principe plat ( les lacs par exemple), on a souvent l’impression que ça monte !
De plus, de loin, tout paraît plat dans le jour blanc !
mais attention aux trous ou congères à peine visibles ou visibles trop tard !
- Le mot « doux » :
En Norvège, signifie autour de zéro !
Nota 2 : Nous n’avons pas eu la chance cette année de voir des aurores boréales, dommage.

Itinéraire

Départ de la gare de Lonsdal (refuge de Lonsstua) >> Refuge de Midtistua >> Aller retour au refuge de Bjellavasstua depuis Midtistua >> Refuge de Saltfjellstua >> refuge de Krukkistua >> refuge de Bolnasstua >> refuge de Virvasshytta >> refuge de Kvitsteindalstunet >> refuge de Sauvasshytta >> Umbukta (puis taxi pour Mo i Rana).

Logistique du raid nordique

Le Voyage
Samedi 17 mars : nous nous retrouvons chez Kouid qui habite près de l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs, pour finir de préparer les sacs, charger le collectif, peser (il ne faut pas dépasser les 20kg par sac exigés par la compagnie Norwegian !), remplir les 3 sacs à ski et enfin déjeuner.

2 chauffeurs (cousins, neveux de Kouid) nous conduisent à Saint Geoirs. Ainsi nous ne sommes pas obligés de laisser nos voitures sur le parking de l’aéroport pendant 15 jours ! L’aéroport est bondé de norvégiens, suédois, russes, polonais qui rentrent chez eux après une semaine de ski dans les grands stations des Alpes. Décollage à 17h40. Arrivée à Oslo à 20h30.

Nous prenons le train pour rejoindre la gare d’Oslo où nous déposons nos sacs dans les consignes automatiques avant de rejoindre l’auberge de jeunesse la plus proche ( dans laquelle nous avons réservé bien sûr !).

Dimanche 18 mars : le train pour Lonsdal ne partant qu’à 16h07, nous avons le temps de flâner dans la ville et nous décidons alors d’aller au parc des sculptures (magnifiques sculptures de bronze et de granit sur le thème de la famille) :

statut 1 Statut 2 Statut 2

Puis nous revenons vers le port et la National Gallery où nous entrons pour y admirer quelques peintures de Munsch ( dont le célèbre « cri »), Degas, Monet, Manet, Cézanne,… .et même le penseur de Rodin !

Dans le train nous apprenons que la voie est coupée avant Trondheim. Vers 21h30, à 150 km de Trondheim, les chefs de train font donc descendre du train tous les passagers qui sont pris en charge par des bus affrêtés par la NSB. Nous finissons par trouver une place pour nous 7 dans un bus non direct ; on nous promet que le train de nuit que nous devons prendre à Trondheim nous attendra ; nous arrivons à 23h45 ; le train vient de partir !
Le bus nous conduit alors à la gare suivante après coup de file au chef de train pour lui dire de nous attendre ! Ouf, nous sommes dans nos couchettes à minuit passé, couchettes de luxe avec couette, serviettes de toilette, eau, lavabo…

Nous nous donnons RV à 6h30 pour prendre le petit déjeuner dans la voiture restaurant et débarquons à 7h30 à Lonsdal le lundi 19 mars ; le ciel est laiteux ; il ne fait pas froid. Notre voyage en train a donc duré 15h30 (comme prévu ). Nous ferons le retour en train + avion comme à l’aller.

Dans un refuge norvégien

Les refuges
Via internet, nous avons acheté au DNT la clé des refuges, clé unique pour tous les refuges lui appartenant.
DNT : Den Norske Turistforening, association équivalente du club alpin en Norvège.
En principe, tous les refuges sont fermés à clé (avec un cadenas), sauf exception (cette année, nous avons trouvé beaucoup d’exceptions !).

Avant de partir, nous avons également pris notre adhésion au DNT afin de bénéficier des réductions sur les nuitées en refuges.
Voici l’adresse du site sur lequel il est possible de :
- Prendre son adhésion
- Acheter ou louer la clé des refuges
- Visualiser la carte des 450 refuges avec tous les détails souhaités

DNT en version française : http://francais.turistforeningen.no

Dans certains refuges, il existe une « proviant room », cad une pièce contenant des réserves de nourriture que l’on peut utiliser à condition de les payer bien sûr.
Tout repose sur la confiance : On s’inscrit sur le livre du refuge. Un tronc est à la disposition des utilisateurs ainsi que des facturettes à remplir pour le détail consommé (nuit + nourriture). Si l’on désire payer par carte bancaire, on le fait par virement au retour chez soi.

Le matériel
Nous sommes partis en autonomie grâce à nos pulkas chargées chacune d’environ 20 kg au départ. Nous avions 11 repas du soir, 11 petits déjeuners, 12 jours de vivres de course, du matériel de bivouac au cas où, c'est à dire 3 tentes Zarsky, 3 réchauds à méta + gamelles, 2 pelles, et chacun un duvet, un matelas mousse, une couverture de survie. La pulka, c’est fabrication maison à partir d’une luge d’enfant ou bien à partir d’une plaque plastique conçu par notre technicien !

Budget
Ce voyage nous a coûté environ 900 euros tout compris, sans compter le matériel (skis, chaussures, peaux de phoque, pulka pour ceux qui ont dû s’équiper).

L'équipe du CAF Grenoble Oisans

Christie Agnès Sophie Kouid Alain Gérard Chantal

Textes, informations : Chantal de Larnage. Photos : Gérard Créton et Chantal de Larnage.
Lisez le récit de Chantal qui a fait un raid en 2009 dans les montagnes de Narvik.
Site web du Caf Grenoble Oisans

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