La Féclaz - sommet de l'Orionde - le Sire 13 avril 2021 France > Bauges

L'hiver ayant donné dans la nuit de dimanche à lundi, un dernier coup de boutoir, nous décidons mon copain Vincent et moi de nous donner rendez-vous à 9h sous le soleil, sur le parking au centre de la station de la Féclaz. Nous profitons de la chance qui s'offre à nous de pouvoir profiter de cette belle poudreuse dans notre rayon des 10 kilomètres.

Nous chausson à quelques hectomètres du parking, à proximité du télésiège de l'Orionde. Il est tombé une bonne dizaine de centimètres. Une belle poudreuse, mais qui se révèle être humide... dire que nous avons oublié notre tube d'antibotte...

Nous prenons la direction du sommet de l'Orionde en empruntant la piste verte de la Bruyère que nous remontons sans difficulté jusqu'au sommet.

Belle poudreuse dès le départ !

Sur la piste verte de la Bruyère

Nous avons de la chance, l'itinéraire n'a pas encore été trop tracé.

Petite gouille sur la piste. Le printemps ne va pas tarder à revenir

Au sommet, nous n'avons plus qu'à nous délecter de la vue sur les Aravis, les Bauges, le massif du mont-Blanc, les Belledonne et plus loin la Vanoise et la Lauzière.

Vue sur les Bauges et le mont-Blanc

Belledonne plein cadre !

Direction ensuite le belvédère de l'Orionde qui domine le lac du Bourget, le Jura (Grand Colombier et chaînon du mont du Chat/Epine) et voisine avec la célèbre Croix du Nivolet, le phare des Chambériens.

Le lac du Boruget est à nos pieds

La Croix du Nivolet et en arrière-plan le Grand Pic de Belledonne

Nous décidons ensuite de nous rendre jusqu'au Sire histoire de batifoler dans cette neige généreuse et d'enchainer quelques virages en telemark. Quel bonheur de profiter une dernières fois des joies de l'hiver.

Magie d'un hiver qui s'éteint

En arrivant à la buvette du Sire, nous constations que la montée jusqu'à la crête d'où partent les parapentes, n'est pas aussi bien garnie que l'Orionde. Le vent polaire d'hier soir a malheureusement fait son oeuvre. Nous décidons donc de remonter jusqu'à l'Orionde.

La neige commence à coller affreusement. L'humidité fait son oeuvre, histoire de nous rappeler que nous sommes bien au printemps !

Qu'à cela ne tienne, la descente est un bonheur tout de même. La piste étant restée en grande partie à l'ombre. Malheureusement, après un énième virage telemark, la chaussure gauche de Vincent voit sa semelle se décoller... Une Glittertind de Madhus qui effectue sa première saison... c'est rageant... et très handicapant pour revenir jusqu'au parking. Cahin-caha il y parvient, mais gâcher la dernière descente de la saison ainsi...