Cotations des difficultés en descente pour la randonnée nordique
Actualités > Ski de Randonnée NordiqueHabitué à partager des sorties en SRN, où en randonnée alpine, avec des skieurs de tous les niveaux, du débutant complet au professionnel sponsorisé, sur tous les terrains, avec des skis étroits ou larges, des chaussures souples ou rigides, j'ai eu envie de proposer d'évaluer précisement avec des critères objectifs la difficulté des itinéraires en descente dans le domaine du ski de randonnée nordique. A ce jour, rien n'existe pour le SRN.
Habitué à partager des sorties en SRN, où en randonnée alpine, avec des skieurs de tous les niveaux, du débutant complet au professionnel sponsorisé, sur tous les terrains, avec des skis étroits ou larges, des chaussures souples ou rigides, j'ai eu envie de proposer d'évaluer précisement avec des critères objectifs la difficulté des itinéraires en descente dans le domaine du ski de randonnée nordique. A ce jour, rien n'existe pour le SRN.
A ce jour, il n'existe aucune cotation précise pour indiquer la difficulté d'une descente en SRN
Je propose donc une cotation des difficultés rencontrées à la descente pour plus de clarté et surtout permettre à tout un chacun de se faire plaisir en choisissant un itinéraire adapté à son niveau et éviter la galère en creusant une baignoire à chaque virage. Se relever souvent, peut se révéler très fatiguant et usant nerveusement, surtout si le sac à dos est lourd.
Cette échelle de difficulté contient 3 niveaux : S1, S2 et S3. On peut bien sûr l'étendre vers le haut pour le telemark léger mais au-delà on rentre dans le domaine de la randonnée alpine. Elle reprend le principe de la cotation Traynard et a été adaptée aux spécificités du ski de randonnée nordique (chaussures basses et souples plus subtiles à manier en descente que les coques rigides de ski de randonnée alpine).
Le type de chaussures utilisées pour définir la cotation est un modèle qui reste souple comme une Crispi Svartisen, ou une Fischer BCX 875. Une Scarpa T4 ou toute autre chaussure de telemark à coque plastique est considérée comme une chaussure plutôt typée descente et randonnée alpine et donc n'a pas servie de base à l'élaboration de cette cotation. Le skieur utilise un sac à dos léger dont le poids ne dépasse pas 5 Kg.
Ces cotations s'entendent par bonne neige (poudreuse ou neige douce). en cas de neige dure, croûtée ou pourrie, les difficultés montent d'un cran.
S1 : large route forestière peu inclinée où la vitesse est facile à maitriser ou pente large et très peu pentue (piste verte en ski alpin). Cela correspond à ce que l'on rencontre généralement sur une piste de ski de fond mais en toute neige. La maîtrise du chasse-neige est suffisante techniquement. Le terrain est plat et régulier ce qui rend l'équilibre avant arrière plus facile à conserver.
S2 : pentes larges et lisses autour 20 degrès d'inclinaison où la maîtrise du chasse-neige ou stem, ainsi que des dérapages est suffisante. Limite haute des pentes considérées comme nordiques.
Au-dessus des Coppettes, une large pente nordique que l'on pourrait coter en S2
S3 : pente comprise entre 20 et 30 degrès, plus mouvementée ou avec de nombreux mouvements de terrain. Le skieur doit être capable de tourner court, dans des espaces restreints (forêt), de s'arrêter instantanément, de garder son équilibre malgré les bosses et secousses (chemin étroit où un skieur moins débrouillé devra descendre à pied pour assurer sa sécurité). La maîtrise du stem, du virage parallèle ou un bon niveau de telemark sont nécessaires. On est dans la domaine du Cross-Country Downhill ou randonnée alpi-nordique.
Au-dessus de Bois-Noir, une pente en S3, avec une neige plus délicate qu'il n'y paraît.
Je serais heureux de connaître votre avis sur la pertinence de cette proposition d'échelle de cotation des difficultés rencontrées en descente, basée sur des critères objectifs et mesurables.
Un article sur les différentes cotations existantes en rando-alpine est disponible sur le site du CAF de Chambéry.